
Bassar : les peuples Bassar et Konkomba ont célébré D’pontre N’nidak
8 sept. 2025 par
Le peuple du grand Bassar a célébré l’apothéose de la
61ème édition de sa fête traditionnelle D’pontre
N’nidak, dédiée à la dégustation de la nouvelle igname.
Cette
fête, symbole de reconnaissance aux divinités et aux ancêtres pour les récoltes
abondantes, s’est déroulée sous le thème «
D’pontre N’nidak, cadre de développement inclusif des peuples Bassar et
Konkomba ».
La
cérémonie a été honorée par la présence du ministre d’État Yark Damehane, représentant personnel
du Président du Conseil, entouré de la présidente du parlement de la CEDEAO Mémounatou Ibrahima, de membres du
gouvernement, de dignitaires traditionnels, du gouverneur de la région de la
Kara, le général de brigade Adjitowou
Komlan, ainsi que de nombreux fils et filles de Dankpen et de la
diaspora.
D’pontre
N’nidak, qui signifie « goûter à la
nouvelle igname », est bien plus qu’une simple célébration agricole.
Elle incarne un rituel de reconnaissance envers Dieu et les ancêtres, tout en
offrant un moment de pause pour faire le bilan de l’année écoulée. Pour les
peuples frères Bassar et Konkomba, dispersés à travers le monde, cette fête est
un puissant rappel de leurs racines communes et de leur identité culturelle
partagée.
Dans son
allocution, le ministre Yark Damehane a transmis les félicitations du Président
du Conseil pour la pérennisation de cette tradition. Il a salué le savoir-faire
agricole des habitants du grand Bassar, notamment à travers la variété d’igname
Labakoh, réputée pour sa
qualité exceptionnelle.
Le
ministre a également encouragé l’exploration de nouvelles pistes pour améliorer
la production, la conservation et la transformation de l’igname en produits
dérivés, soulignant ainsi le potentiel économique de cette culture ancestrale.
Le
président du comité d’organisation, Ougane
N’Koumitcha, a rappelé que D’pontre N’nidak est le plus grand culte de
l’affirmation identitaire des peuples Bassar et Konkomba. Elle permet de
revisiter l’histoire du terroir et de renforcer les liens entre les communautés
locales et la diaspora.
La fête a
été ponctuée par des danses folkloriques, des prestations artistiques et la
dégustation de mets traditionnels à base de la nouvelle igname. Des activités
sportives, organisées depuis le 1er juillet, ont également rythmé les semaines
précédant l’événement, témoignant de l’engouement populaire autour de cette
célébration. Fin



